Un batracien dans la place...

[>>> Marécages, marche solitaire]

Après moult délibérations dans son esprit de batracien, la grenouille décida de prendre le chemin le plus en direction de l’ouest. Passé quelques heures de marche, il s’avéra que son choix était mauvais à ses yeux. La raison en était simple, plus ça allait, plus il croisait d’humain aux visages peu avenant. Il finit par tomber sur une ville d’aspect misérable et quelque peu crasseuse. Et plus ça allait, plus la tête des gens qu’il croisait lui paraissait menaçante. Et puis il y avait ces enfants qui commençaient à lui tourner autour, demandant s’il n’avait rien à manger. Non mais pour qui le prenaient ils ? Il n’était pas un riche marchand ou je ne sais quel humain revenant du village Tengu ! Il se mit à grogner et à s’agiter pour essayer de faire partir cette bande de mioches, quand il rentra de plein fouet dans ce qui s’avéra être une sorte de samuraï tout ce qu’il y a de bien portant. Celui ci n’apprécia pas plus que cela le fait de se faire bousculer par un nain d’un mètre cinquante. Après avoir déverser un flot d’excuses ininterrompus, dont je vous ferez la grâce, le batracien repris son périple.

Après un moment à tourner en rond dans la ville, il finit par s’asseoir sur ce qui semblait être la grand place. Il observa un moment les gens présents. Hormis quelques samuraïs et autre hommes d’arme se pavanant fièrement, alors qu’il n’y avait vraiment pas de quoi, le reste des personnes présentes semblait être des miséreux sans grande occupation en dehors de la resquille et du vol. Il observa un groupe de grands enfants qui stratégiquement occupait le vendeur de brioches tandis qu’un gamin plus petit opérait une razzia sur son stand. C’était futé, enfin jusqu’à ce que le vendeur soit rejoint par un collègue qui saisit le plus petit et le brutalisa. Décidément, partout c’était la même chose, les plus fort s’en prenaient aux plus faibles. Kaoru émit un soupir. Une odeur vint lui chatouiller les narines et il réalisa alors qu’il mourrait de faim. Mais il n’avait pas un ryo sur lui. Il soupira de plus belle, se demandant comment gagner sa croûte…

Machinalement, il sortit sa flûte et se mit à jouer un air joyeux pour essayer d’alléger un peu l’atmosphère ambiante.

[a votre bon cœur m’sieur dame ! Ne vous privez pas pour venir vous incruster !]

[=> rues]

Suzume avait quitté la fillette de son âge, il y a peu de temps. Son estomac criait beaucoup moins famine, depuis que la gamine avait englouti la viande séchée, gracieusement offerte par Miyu.
A présent, elle continuait d’errer au fil des rues, les yeux écarquillés devant à peu près, tout ce qu’elle voyait. Une troupe de gamins des rues, dégoûtant de crasse et de poussière, passa près d’elle.
Les cris d’un enfant que l’on battait résonnèrent également. La ville lui semblait bien menaçante. Suzume soupira. C’est alors qu’un autre bruit attira son attention, comme un air de flûte.
Quelque chose de joyeux, presque incongru dans l’ambiance générale… Là, sur la place, un garçon jouait de la musique. Il ne semblait pas faire attention aux autres et les autres ne faisaient pas attention à lui.

« C’est beau, mais personne ne dansera, tu sais… »

Pouvait-il jouer encore ? Jouer sans s’arrêter, pour s’occuper, pour l’occuper, elle… La gamine s’avança encore un peu plus vers lui. Il ne ressemblait pas à un samouraï. Mais c’était un flûtiste de toute évidence, alors c’était normal…
Suzume aurait bien aimé qu’il puisse raconter des histoires également, mais les conteurs étaient bien rares.
La petite fille s’assit par terre, entourant ses genoux de ses bras maigrelets. Elle écoutait sagement, espérant que le morceau ne finirait pas. Pourquoi ? Parce qu’ici, on avait peu d’occasion d’entendre de la musique. Surtout joyeuse…

Et les gens passaient, n’ayant aucunement conscience de ces deux personnes. Mais personne n’écrasa l’enfant, c’était déjà ça.

Une ville sombre et miteuse, un air de flûte joyeux… saisissant contraste. Et pourtant personne n’y prêta attention, personne pour s’arrêter et écouter, personne pour essayer d’oublier ses soucis le temps de quelques minutes, personne sauf une petite fille. Curieux… ainsi donc cette ville n’était pas encore totalement plongée dans l’indifférence ?
La petite émit une remarque, le flûtiste continua de jouer malgré tout. C’était la première fois que quelqu’un autre que sa famille l’écoutait, alors il joua pour elle. L’air joyeux du départ se mua en un air plus enlevé, qui avait pour but de faire voyager l’esprit de la petite, de l’emmener durant un court instant loin de cette ville de misère. Il chercha à reproduire l’impression qu’il avait eu lorsqu’il quitta pour la première fois la forteresse. Un sentiment de liberté et d’allégresse, le sentiment de découvrir le monde après une éternité emprisonnée.

La petite grenouille mettait toutes ses tripes dans ce morceaux improvisé, pour une fois qu’il pouvait sortir quelque chose de beau, pour une fois qu’il pouvait faire plaisir à quelqu’un… Il ne se reconnaissait pas en cet instant, mais cela faisait du bien de partager pour une fois.
Mais comme toutes choses, le morceau prit fin. La dernière note retentissait encore aux oreilles du batracien qui gardait les yeux fermés. Il ne voulait pas se faire rattraper immédiatement par la triste réalité de la ville crasseuse, bien que déjà le brouhahas ambiant avait tout remis en place dans sa tête. Non, il n’était pas dans le marais de ses ancêtres, ni dans une plaine verdoyante balayée par la brise… Il était juste là, au milieu du théâtre de la déchéance humaine…

Il sourit étrangement à la petite, peu habitué à sourire, et lui répondit enfin :

« Peut être que personne ne dansera, mais au moins ils entendront à défaut d’écouter… Et puis, je ne joue pas pour eux, je joue pour moi… Et pour toi aussi, puisque tu as bien voulu t’arrêter et écouter. Je ne connais personne dans cette ville, saurais tu où un misérable flûtiste tel que moi pourrait trouver emplois ? »

Il se surprenait de plus en plus… Normalement, il aurait essayé de chasser la petite et de fuir cette ville, mais il ne savait trop pourquoi, il voulait rester. Et s’il voulait rester, il devrait trouver emplois. Ses motivations pour rester sur place quelques temps n’avait rien à voir avec la mission que lui avait confié Yamigumo, bien au contraire… Il se disait que s’il trouvait l’une des cibles, il pourrait peut être arriver à fuir son oppression… Ou mieux encore ! Travailler à sa chute ! Mais que songeait il là ? Comment pouvait on ne serait ce que songer à renverser le seigneur des Yokai ? Et puis qu’est ce qui pouvait bien lui faire penser que lui pourrait être d’une quelconque utilité dans cette lutte ? Le batracien secoua la tête pour chasser tout ça de son esprit et se concentra sur la réponse de la petite.

Les grands yeux noirs et cernés s’ouvrirent presque d’émerveillement. C’était comme monter une haute montagne, toutes ces notes, ou bien les escaliers d’un temple. On grimpait, on s’élevait encore et encore dans une marche triste, lente, fastidieuse, mais on savait ce qui nous attendait tout en haut : la liberté. La vue fabuleuse, le vent dans les cheveux, courir pour redescendre, ne plus se soucier d’avoir mal aux pieds, plus rien, plus d’ennui, étendre les bras, s’envoler comme un oiseau. Être un oiseau.

« Je crois que je ne comprends pas tout ce que tu veux dire… »

Suzume resta songeuse quelques instants, considérant la question du batracien, puis…

« je t’aurais bien engagé mais j’ai pas d’argent. Personne n’en a, sauf peut-être dans la demeure des kitsunes, je sais pas…. C’est la faute des yokais… à cause d’eux j’ai faim, j’ai plus mes parents, ni mes frères et sœurs… »

La gamine plissa le nez et croisa les bras dans une moue on ne peut plus mécontente. Une mèche de ses cheveux emmêlés lui retomba en travers du visage, la rendant encore plus sauvageonne et misérable qu’elle ne l’était déjà avant

« J’déteste les yokais… j’aimerais bien apprendre à tuer rien que pour tuer le premier que je croiserais… »

L’enfant leva la tête. Le ciel était bleu, la journée aurait put être belle. Mais la ville puait, son estomac criait famine à nouveau, comme celui de bien d’autres personnes, on ne pouvait rien y faire.
Tout le monde s’en foutait
Tout le monde s’en foutait…

« J’ai envie de vivre… »

Il semblait bien évident que trouver un emplois dans cette ville relevait du rêve éveillé. Il aurait peut du se diriger vers l’est, au village Tengu ? Comment pouvait il croire que dans une ville aussi crasseuse, quelqu’un aurait besoin d’un flûtiste ? Et pourtant une idée germa dans le cerveau de la grenouille. Il n’y avait que les Kitsunes qui soient assez fortunés pour pouvoir l’embaucher ? Mais arriver à se faire engager auprès d’eux, surtout connaissant sa nature et son passé, relevait là aussi de l’impossible. Par contre, si il venait ici chaque jour, jouait et demandait l’aumône, peut être que sa réputation de flûtiste arriverait aux oreilles du seigneur et alors il serait engagé à la cour. A la pensée de se retrouver dans une cour convenable, où il ne risquait pas de se faire bouffer par le premier venu de mauvais poil, il se mit à gagater, des étoiles pleins les yeux… Vivre comme un artiste de cour, quel doux rêve…

L’odeur nauséabonde d’une carriole de fumier passant sur la place eut tôt fait de le ramener à la réalité. Il saisit alors la phrase de la petite. Elle détestait les yokais… C’était compréhensible, dans sa tête ils devaient être responsable de cette situation. Il se sentit un peu coupable pour la gamine, mais que pouvait il bien faire, lui, une grenouille hors de son marais !

« Tu sais, tous les yokais ne sont pas méchants… »

Il ne devait surtout pas lui révéler sa véritable nature, car il était sur d’une chose : elle n’était pas la seule à détester les yokais et à son avis, beaucoup n’étaient pas des fillettes.

« Pourquoi ne quittes tu pas la ville ? Pourquoi ne te rends tu pas à l’est, chez les tengus ? »

[Premier Post]

« Groumpf ? »

C’est sous le signe de cette onomatopée que Shitai se réveilla en sursaut après un sommeil de trois heures, un peu juste à son goût. Il avait entendu des pas et s’était d’instinct redressé, wakizashi à la main, prêt à bondir sur l’intrus.
L’indélicat se trouva cependant moins féroce qu’il n’eut pu le croire, ne mesurant qu’un bon demi-décimètre et ce dans le sens de la longueur. Les pieds, dont trois seulement posés sur le sol, étaient chaussés d’un duvet gris-rose terminé par des crochets élimés. La bouche dessinait un rictus tandis qu’avec une agilité peu commune, le deuxième bras gratouillait nonchalamment le nez fin et pointu de l’être à la présence inopportune.
Sa coiffe, pis encore que le reste, remuait au rythme des saccades duveteuses du nettoyage mensuel, comme deux pièces plates sur un comptoir, provoquant des nausées marécageuses à l’esprit du ninja encore ensommeillé.

En un éclair, l’homme leste au pied d’hermès fondit sur le coquin qui le dévisageait d’un air provocateur. Et puis, le combat prit fin.

« Saleté de rat ! Encore à fouiner dans les provisions, elles ne sont pourtant pas très conséquentes, mais ces bêtes là sentent l’odeur de la nourriture à des kilomètres. »

Il était vrai que la misérable portion de riz qui restait au fond du grand sac n’avait rien d’extraordinaire, mais c’était encore assez pour attiser l’envie des habitants du coin. Les lieux n’étaient vraiment pas sûrs depuis que la famine allait croissante en ce pays. Il avait décidé de mettre ses affaires de côté, oh pas longtemps, c’était l’affaire d’un ou deux jours tout au plus, histoire d’acheter de quoi manger… Ah mais il avait oublié la gamine, pas qu’elle mange très souvent celle-là, mais qu’on lui donne un bol de riz et en un quart de seconde elle était prête à en reprendre une portion. Oui, il faudrait plutôt cinq jours…
Il contempla un instant le rat traversé de part en part par son arme et d’un geste agacé il envoya valser le corps inerte en dehors de sa case de fortune. Il aimait la nature ça oui, mais pas les chapardeurs.

« Si au moins ça pouvait se bouffer ces saloperies mais ils sont pourris jusqu’à la moelle avec une collection de maladies dans les entrailles »

Il essuya le sang souillé qui luisait sur sa lame et se débarbouilla la tête, comme le rongeur avant lui, s’apprêtant à partir. En parlant de sa case, il espérait que la vraie, la mieux cachée en quelque sorte était bien protégée, histoire de ne pas tomber dans un traquenard au retour.
Il s’arrêta un instant de préparer ses affaires et resta pensif à observer la pièce.

« Tss, la gosse a encore foutu le bordel en sortant. Et où qu’elle a bien pu se fourrer celle-ci encore ? Bah quelque chose me dit que je vais forcément tomber sur elle. Petit veinard que je suis… »

Il haussa un sourcil et prit ses armes et trois sacs vides comme ça il aurait de la marge. Oui, il faudrait environ six jours pour revenir…

Ne doutant pas de son sens aigu du destin, il se dirigea, et ce sans la chercher, droit sur Suzume en train de parler avec un étrange personnage de par la teinte de ses cheveux.

*Ah parce que maintenant les gens se collent de la boue et de la vase sur la tête ? Et beh, on n’ est pas sorti de ce monde de fous*

L’idée même d’acheter de la nourriture dans un village en proie à la famine pouvait paraître ridicule. C’était sans compter sur la perfidie et l’égoïsme de certains marchands qui réalisaient un véritable marché secret, vendant à des prix exorbitants quelques poignées de riz. Enfin même avec cela, remplir entiers ne serait-ce qu’un seul sac relevait du miracle pour Shitai. Et puis, il devrait attendre la nuit pour éviter les habitants affamés, ce qui voudrait dire dormir encore dans la case de substitution.

*La gamine dit que c’est mieux, qu’ainsi elle a l’impression de dormir à l’intérieur d’une maison. Pff, moi je préfère largement MA case. On n’est pas en sureté dans ce truc…*

Il arriva enfin aux côtés de la môme et lorgna un instant le batracien, ne se doutant évidemment pas de sa véritable identité d’espion. Sans même lui attribuer un sourire, le ninja posa fermement sa main sur l’épaule de Suzume, lui indiquant de par cette pression, de le suivre. Mais il se ravisa ayant entendu la dernière phrase de son ami d’un jour.

« Il n’est pas possible de traverser sans escorte en ce moment. La frontière subit non seulement un tri extrêmement sélectif des individus, mais en plus les bois sont un véritable gruyères avec ses nouvelles bandes comme les « inugami », des idiots qui se prennent pour des Dieux. Leur débilité n’a d’égale que la taille de leur hache. Des barbares si vous voulez tout savoir… »

Puis, tirant vers lui la fillette. Il commença à s’éloigner sans un au revoir.

[Et là miss 1 mètre les bras levés prend la relève ]

Le musicien eu l’air bizarre à un moment. Comme s’il avait des étoiles dans les yeux. Ca lui donnait l’air bête également. La gamine pouffa. Un grand sourire éclaira son visage famélique pour quelques instants, avant de disparaître…
Puis, une main sur son épaule. Shitai, évidemment. L’ours grognon. Aussitôt, la gamine s’accrocha fermement à son bras, se doutant bien qu’elle allait le faire grogner, mais c’était ça qui était marrant avec lui !

« Il m’a joué de la musique ! »

Bien sûr, l’homme s’en foutait peut-être de la musique. Pour Suzume, les guerriers comme lui n’étaient rien d’autre que des gros barbares, pas de nobles samourais. Mais Shitai était gentil, il s’occupait d’elle.
La gamine ouvrit alors des yeux ronds en entendant l’homme répondre à la question du batracien.

« Inugamis ? Ya des chiens avec des haches ?! »

Mais la frontière était loin d’ici. Du moins le pensait-elle, la fille n’ayant aucune connaissance géographique. Elle savait juste que, près de son pays à elle, il y avait un autre pays avec de la nourriture. Plein pour tout le monde. Pas pour elle…
Mais il fallait avancer. Suzume se retourna quand même pour une dernière chose, criée à Kaoru.

« Au fait, comment tu t’appelles ? »

Alors qu’il était en pleine discussion avec la gamine, enfin il essayait de mener une discution plutôt mais passons, un homme à l’allure fort renfrognée fit irruption et se saisit de la petite épaule de son interlocutrice. Il grimaça un peu, se disant que l’ours mal embouché ne devait pas être des plus doux, mais fut rassuré de voir que la fillette semblait connaître l’homme. Enfin… Même si elle ne l’avait pas connu, il n’était pas du tout sûr qu’il eu réagi vu la taille de l’adversaire. Non, il était bien loin d’être une grenouille courageuse, alors à part s’en prendre aux poissons et aux têtards plus petits que lui, il y avait peu de chance qu’il s’en prenne à quelqu’un. Surtout si le quelqu’un en question avait l’air d’un guerrier et qu’il arborait un air des plus aimables. Bon sang ! Mais ils avaient tous des têtes de tueurs dans le coin ou quoi ?!

Bon, bon, bon… Le type à la tête de psychopathe s’adressait à lui, alors valait mieux ne pas l’énerver et répondre correctement. Si possible quelque chose de pas trop idiot.

« Aaaah oui ? La frontière est si bien gardée ? Je n’avais pas remarqué tiens… » >__>

Si seulement le cheminement de ses pensées n’étaient pas si lisibles… Et oui, à chaque fois que le batracien pestait intérieurement ou semblait en proie à de profondes réflexions, cela s’affichait immédiatement sur sa tête d’humain, comme cela s’affichait jadis sur sa tête de grenouille.

« Des inugamis ? De vrais inugamis ou des types qui se prétendent inugamis ? » Il pencha la tête sur le côté.

*soit plus précis espèce d’ours ! * invectiva-t-il silencieusement dans son crâne, le renseignement pouvait être intéressant si jamais il comptait passer de l’autre côté. Enfin, c’était bien beau tout ça, mais voilà que le ninja s’éloignait, entraînant la petite dans son sillage… Nan mais quel malpolis ces humains franchement ! La petite se retourna pour lui demander son nom, ce à quoi il répondit quasi instantanément :

« Je m’appelle Kaoru ! Kaoru Kawazu ! »

Il lui fit un geste de la main afin de la saluer, puis commença à remballer ses bagages. Allez hop ! En tant que petite grenouille, il allait faire le tour de la ville afin de dégoter de bons coins où jouer. Enfin ceux où étaient susceptibles de passer les seigneurs du patelin. Puis, il se chercherait un coin où dormir plus ou moins tranquillement.